Rémy Simard, auteur et illustrateur
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Bio
Rémy Simard est né au siècle dernier à Roberval. Nul en mathématique et en français, il décide d’étudier en science politique. Également nul en politique, c’est par hasard que Rémy Simard se retrouve dans le royaume de l’illustration. Début des années 80, il prend ses crayons de couleur et on lui publie ses premiers dessins. Depuis il n’a pas eu une minute pour réfléchir à savoir ce qu’il voulait vraiment faire dans la vie. Auteur et créateur de bande dessinée, il a 90 titres publiés dont certains en 6 langues. La série Billy Bob, La BD donne des boutons, Le père Noël a une crevaison, Mon chien est un éléphant, Gustave, la série Boris, Matisse et dernièrement Léon Poltron pour faire court.
Parcours
Il publie en 1978 ses premiers dessins dans le magazine Continuum de l’Université de Montréal où il fait des études. Diplômé en sciences politiques, il présente ses dessins à la maison d’édition scolaire Études vivantes, en 1980, qui les accepte et lui offre son premier contrat de bédéiste: il illustrera quelques volumes de la collection «Les Apprentis». La même année il participe à un album sur les préoccupations sexuelles des jeunes pour le Bureau de consultation-jeunesse et la clinique des jeunes Saint-Denis.
En 1982 il publie dans Cocktail, dans Croc avec Jules Prud’homme, puis, un peu plus tard, commence à travailler pour Télé-détente, présentée dans les pages du magazine TV-Hebdo, collaboration qui durera une dizaine d’années.
En 1986, il fonde les Éditions Kami-Case, afin d’y publier ses propres BD dans un premier temps. Mais très vite Kami-Case s’ouvre à d’autres auteurs comme Claude Cloutier, Caroline Merola, Garnotte, Jean Lacombe et Benoit Joly. Il est élu président de l’ACIBD (Association des créateurs et intervenants de la bande dessinée) en 1989.
Dans les années 1990, cherchant à intégrer plus d’humour dans sa production, il crée la série Roberval Kid et écrit en parallèle, sur les conseils de Raymond Plante, son premier roman jeunesse, La B.D. donne des boutons (1991). À partir de là, la production de Rémy Simard alternera entre ses propres romans ou ses bandes dessinées et les nombreuses illustrations que lui demandent d’autres auteurs.
